Sous la direction de Frédérique Giraud et Gaële Henri-Panabière

Dès la grande section de maternelle, des inégalités s’immiscent au sein du quotidien des enfants.

À travers une enquête sociologique de terrain menée à la fois en famille et en classe, cet ouvrage met en lumière les mécanismes précoces causant leur transmission d’une génération à l’autre. Une réalité apparaît alors : ces différences ne se distribuent pas au hasard.

Mais celles-ci ne sont ni une fatalité liée à la personnalité des enfants, ni le produit d’une démission de leurs parents ou des enseignants. Elles se construisent dans des conditions économiques contrastées, et au fil d’habitudes et de pratiques culturelles qui façonnent, dès le plus jeune âge, la perception de soi, les manières d’apprendre, le rapport au temps et l’ouverture au monde.

Sommaire

Prologue
Introduction – Petites classes, grandes inégalités
Chapitre 1 – “Trop petit” ou “assez grands” ? : des conceptions parentales de l’enfance
Chapitre 2 – Vivre le temps en famille, le gérer à l’école
Chapitre 3 – Des enfances cosmopolites : la transmission du capital culturel international dans les familles de classes supérieures
Chapitre 4 – La construction enfantine de la confiance en soi
Conclusion – Déjouer la reproduction ?

Les autrices et auteurs

Géraldine Bois, maîtresse de conférences à l’Université de Lorraine

Martine Court, maîtresse de conférences à l’Université Clermont Auvergne

Frédérique Giraud, maîtresse de conférences à l’Université Paris Cité

Gaële Henri-Panabière, maîtresse de conférences à l’Université Paris Cité

Charlotte Moquet, docteure de l’Université de Poitiers

Fanny Renard, professeure à l’Université de Poitiers

Olivier Vanhée, maître de conférences à l’Université Paris Cité

Marianne Woollven, maîtresse de conférences à l’Université Clermont Auvergne